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Pour l'hebdomadaire satirique, certains élus d'Outre-Mer ont été harcelés de manière à changer leur vote concernant la Réforme des Institutions
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Révélation dans les kiosques ce matin. Des élus ont été fortement influencés par le gouvernement concernant le vote de la Réforme des Institutions, lors du Congrès de Versailles lundi.
C’est en tout cas ce qu’affirme le Canard Enchaîné de la semaine. Même si la Une s’est simplement attardée à décrire l’ambiance d’après-vote, n’hésitant pas à comparer le régime Sarkozyste au régime de Bonaparte, on sous-entend, sans prendre de pincette, que le Président aurait « travaillé les parlementaires au corps, ne négligeant aucune pression, aucune promesse, à gauche, à droite et au centre, en métropole et outre-mer, aux sénateurs et aux députés. »
Info ou intox ? On se le demande. Plus de détails ont cependant été donnés dans un petit encart de l'hebdomadaire satirique. On annonce que Nicolas Sarkozy se tenait régulièrement informé de la situation.
Le Canard Enchaîné, fidèle à lui même, dénonce, fait d’étonnantes révélations et donne des noms. Selon lui, Olivier Biancarelli, principal conseiller parlementaire et « fin connaisseur de l’Outre-Mer » aurait passé quelques derniers coups de téléphone pour, une dernière fois, convaincre les élus « de faire le choix de la République », selon le discours d'ouverture du Premier Ministre François Fillon.
On apprend notamment que Chantal Berthelot, députée de la deuxième circonscription de Guyane (divers gauche) aurait changé d’avis au dernier moment. « Celle-ci a confié sa délégation de vote à sa collègue, Christiane Taubira, avec comme consigne de voter non. Mais avant d’arriver à Versailles, l’autre députée guyanaise reçoit un ordre contraire de Mme Berthelot lui demandant de voter « oui » car elle aurait « eu l’Elysée » et ils lui auraient « promis un plan de développement pour la Guyane. »
De son côté, Chantal Berthelot a affirmé à nos confrères de RFO avoir voté oui « pour les citoyens », assurant « qu’il existe la possibilité de saisir le conseil constitutionnel. » Ce qui, « n'était le cas pour tous les pays d’Europe sauf la France. » Elle a affirmé n’avoir subi aucune pression et « être dans une dynamique de réforme » qui doit « devenir une réalité en Guyane. » |
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"(...) En fait, quelques kilomètres de bitume (...) " |
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Chantal Berthelot aurait, selon l'hebdomadaire, cédé aux pressions et changé son vote à la dernière minute
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Le Canard Enchaîné peut sembler crédible notamment en ce qui concerne cette promesse "d'un plan de développement pour la Guyane" ou encore "d'une réforme statutaire pour Wallis et Futuna".
Pour l'hebdomadaire, il semble que ce fameux plan de développement ne concerne, en réalité que l'ajout de "quelques kilomètres de bitume".
Dès lors, peut-être a-t-on oublié que les problèmes de la société guyanaise et, par extension, des départements, territoires et collectivités d’Outre-Mer ne sont pas tous dûs au manque de "bitume" ?
Surtout si on se souvient qu’il est question d’une loi-programme sur l’Outre-Mer prenant en compte justement cet aspect "de bitume" et de "redécoupage de circonscription." Cette autre réforme, qui selon Yves Jégo, le secrétaire d'état à l'Outre-Mer, "décoiffe, car on va dans le bon sens", (ndrl : ou on croit aller dans son sens), passera à la rentrée prochaine...
On peut alors se demander si les raisons du changement d'avis de Chantal Berthelot sont réellement liées à "cette promesse de plan de développement pour la Guyane."
Sous réserve de croire en ces faits, et donc de supposer que le Canard Enchaîné est bien informé, d'autres éléments ont été dénoncés.
Notamment concernant le redécoupage des circonscriptions à l’avantage de Jeanny Marc, députée-maire de Guadeloupe (divers gauche) ou encore de Serge Letchimy, député-maire de la Martinique. Pour infos : la première a voté "oui", le second a statué sur le "non".
C'est bien vrai que "la liberté de la presse ne s’use que si on ne s’en sert pas". Mais que l’on soit honnête avec nous-mêmes : le fait de dénoncer des possibles pressions n’arrangera pas grand-chose à la situation. Tout comme le fait de montrer du doigt Jack Lang, qui pour se défendre, crie sur les toits l'amour qu'il porte au socialisme.
Enfin, n'en parlons plus (ou presque): la réforme est passée, et, les élus d’Outre-Mer sont loin d’être les seuls à avoir changé d’avis au dernier moment.
On ne pourra pas reprocher à Nicolas Sarkozy de ne pas respecter son programme. Même s’il ne respecte pas certains aspects des valeurs républicaines en donnant toujours plus de pouvoir à l'exécutif...Jusqu'à ce que tout s'effondre un beau matin? |
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