Un livre de 216 pages au format 25 X 32,5 cm.
relié sous jaquette illustrée.
192 illustrations couleur et 10 noir et blanc.
15 plans et cartes.
2005
Prix 52 €
Synopsis
Le 11 janvier 2003, la mission archéologique de l’Université de Genève à Kerma (Soudan) dirigée par Charles Bonnet, mettait au jour, dans l’un des temples de la ville égyptienne de Pnoubs (Doukki Gel), au sud de la troisième cataracte du Nil, une fosse renfermant sept statues monumentales en granit, brisées intentionnellement. En excellent état de conservation, elles représentent les deux derniers pharaons de la XXVe dynastie (d’origine nubienne) qui régnèrent sur l’Égypte et la Nubie, et les trois premiers souverains de la dynastie napatéenne. Cette découverte intervenait dans la ville nubienne de Kerma et son immense nécropole, refondée par les Égyptiens au début du Nouvel Empire, lors de leur conquête de ce territoire.
C’est dans le temple reconstruit par Akhénation, sous le sol d’une pièce datant de la fin du VIIe siècle avant notre ère que fut aménagée une cachette contenant plus de cinquante fragments en granit. Assemblés, ils reconstituent sept statues royales de très belle facture qui modifient complètement notre vision de l’art de cette période. Sans doute exécutée par un artiste égyptien, la statue colossale de Taharqa compte parmi les chefs-d’œuvre de la sculpture universelle. Les deux effigies de son successeur, Tanoutamon, le dernier roi nubien ayant régné sur l’Égypte, fournissent les seuls portraits en ronde-bosse qui soient conservés à ce jour de ce souverain. Le style des autres statues n’est plus strictement égyptien, bien qu’une partie des regalia (attributs du pouvoir) reste empruntée à la monarchie pharaonique. Les sculpteurs n’en montrent pas moins un talent impressionnant et totalement méconnu à ce jour.
Entièrement inédit, très illustré, le livre passionnant de Charles Bonnet et Dominique Valbelle retrace à la fois l’épopée de ce royaume méconnu, lorsque les pharaons venaient d’Afrique, et l’histoire de cette découverte qui bouleverse l’égyptologie. Il fait également le point sur les principales cachettes découvertes depuis un siècle dans les temples égyptiens, notamment à Karnak ou Louxor.
Secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles lettres, égyptologue de renommée mondial, Jean Leclant a rédigé la préface de l’ouvrage.
Danielle Föllmi - Olivier Föllmi
D’une richesse culturelle rare, le peuple africain trouve son âme, son originalité, au cœur de ses valeurs ancestrales. Les textes réunis dans cet ouvrage attestent de la richesse de ce continent, à travers les écrits de plus de trente personnalités de la littérature africaine dont Léopold Sédar Senghor.
La « République coloniale »... Cette figure étrange, hybride, un peu monstrueuse, puisqu'elle rassemble deux visions opposées, résume l'utopie d'un Empire républicain, d'un impérialisme démocratique, d'une « plus grande France ». Pendant près d'un siècle, la République sera en guerre, militairement et juridiquement, pour maintenir son autorité
sur des dizaines de millions d'indigènes.
En même temps, la République colonise par générosité, par bonté. « Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le droit de civiliser les races inférieures », déclare Jules Ferry devant la Chambre des députés, le 28 juillet 1885. Les rêves d'une douceur de la colonisation, d'une mission civilisatrice accompagneront ainsi les massacres, l'exploitation brutale, le déni du droit.
L'étude de la participation active et dévouée des républicains à l'aventure coloniale - construction juridique, culturelle et politique de l'Empire - permet de mettre en lumière les effets de cette utopie sur la culture, la politique et le droit en ce début de XXIe siècle.
Cet essai, qui décrit l'intime intrication entre « République » et « colonisation », ouvre des pistes de réflexion neuves pour comprendre pourquoi la colonisation fut en grande partie oeuvre républicaine, en quoi elle a renforcé la République elle-même, et comment ce « couple maudit » engendre toujours des situations de crises.
Albin Michel
Octobre 2003
176 p.
ISBN : 2226136819
Une lecture utile en ces temps de débats intenses.
Aimé CÉSAIRE Discours sur le colonialisme, Suivi de Discours sur la négritude
Prix : Poche 4,27 €
ISBN : 2-7087-0531-8
Paru le 1er juillet 2004
Présence Africaine
Collection Poche
92 p.
Résumé
Dans ce pamphlet publié en 1955, Aimé Césaire, poète, dramaturge et homme politique, exposait les terribles réalités de la colonisation. Pour la première fois aussi, avec une force inégalée, était proclamée la val€ des cultures nègres. Dans cette édition, est ajouté le discours prononcé à la Conférence hémisphérique tenue à Miami (Floride) en février 1987.
*
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DISPONIBLE :
Georges NGAL Lire le Discours sur le colonialisme, d'Aimé Césaire
Prix Broché 7,32 €
ISBN 2-7087-0581-4
Editeur : Présence africaine, Paris, 1994
144 p.
*
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ÉPUISÉ
Robert JOUANNY
Cahier d'un retour au pays natal (1939, 1956), Discours sur le colonialisme (1955), Aimé Césaire (1913 -…)
Editeur : Hatier, Paris, 1994
Collection : Profil littérature. Profil d'une oeuvre, n° 172, 79 p.
Prix : Poche 4,00 €
ISBN : 2-218-00978-1
Genre : Livres en format poche Scolaire Parascolaire Textes au programme
Public : Lycées
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***
ÉPUISÉ
Geneviève BUSSAC, Marta DVORAK, Paul JACOPIN et al.
Lettres terminales L et ES : Oedipe Roi de Sophocle, Essais (I, 31 et III, 6) de Montaigne, Hamlet de Shakespeare, Cahier d'un retour au pays natal et Discours sur le colonialisme de Césaire.
Prix : Broché 14,94 €
ISBN : 2-86769-225-3
Editeur : ABC, Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
Distributeur : Bréal diffusion
Paru le 1er septembre 1994
270 p.
Genre : Scolaire Parascolaire Révisions examens
Public : Secondaire
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ÉPUISÉ
Claudine RICHARD
Le cahier, Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire
Prix : Poche 4,50 €
ISBN : 2-09-180772-9
Distributeur : Interforum
Paru le 12 décembre 1994
Editeur : Nathan, Paris
Collection : Balises, n° 99
127 p.
Résumé :
Un itinéraire de lecture qui respecte le découpage de l'oeuvre et propose pour chaque séquence un résumé suivi d'un commentaire critique.
Public : Lycées
Thème : Enseignement préscolaire, primaire et secondaire (scolaire et parascolaire)
Pour les épuisés il ne reste que les bouquinisteset les bibliothèques et les dépots-vente
Pour les cadeaux de fin d'année un beau livre à offrir :
Marie-Laure Bernadac
Editeur : Centre Pompidou Ed.
Date de parution : 06/2005
Collection : Les cahiers du musée national d'art moderne
Illustration : Photos couleur
ISBN : 2-84426-280-5
beau livre (broché). Paru en 06/2005
Br. 37.91 €
ou
Marie-Laure Bernadac
Editeur : Centre Pompidou Ed.
Date de parution : 06/2005
Collection : Les cahiers du musée national d'art moderne
Illustration : Photos couleur
ISBN : 2-84426-281-3
Devise, vaillante femme de décision, murmura un matin à l'oreille de son mari : " Nous devons partir. Quitter cette maison, cette région, cette île... Nous irons loin, loin, loin, si nous ne voulons pas mourir dans cette tourmente."
Cette famille était, depuis de nombreuses années, écrasée par une malédiction dont les manifestations se déclenchèrent un soir à partir d'une bizarre apparition dans le lolo qui améliorait sa condition. Dès lors, la vie fut bouleversée au point qu'elle ne se déroulait plus qu'à travers une succession d'échecs, de souffrances ayant pour effet l'annihilation même de chaque individu du groupe.
La force de l'Amour exercera-t-elle sa magie pour permettre à la maîtresse-femme, le potomitan, de réagir contre cette fatalité ? Le salut pour nos sympathiques personnages se trouvera-t-il dans le voyage initiatique ? Enfin les fils du destin qui, impitoyablement, s'acharnaient dans un projet de destruction, pourront-ils être brisés afin que le Soleil finisse par briller un jour pour ces derniers ?
Ce roman fortement imprégné d'une atmosphère fantastique est cependant porteur d'un message d'espoir.
-------------------------------
La veuve noire est une fiction qui n'est que prétexte pour rendre hommage au courage des femmes Guadeloupéennes, potomitan de leur famille, qui ont la force d'endurer des souffrances sans jamais baisser les bras.
C'est aussi une réflexion sur la société guadeloupéenne au cours des années 1960, période des départs massifs vers la métropole, à la recherche du "bonheur". C'est enfin un message pour les jeunes autant que pour certains adultes à propos de la valeur du Travail dans la construction de la personnalité même de l'Homme et de la force de l'Amour dans la Famille.
Biographie
Julénia MONT-ERARG, de son vrai nom Monette ALIDOR JOTHAM est professeur de Lettres Modernes dans un lycée de la Guadeloupe, sa terre natale qu'elle affectionne particulièrement. L'enseignante n'a de cesse d'inculquer aux jeunes Guadeloupéens dont elle a en charge la formation, que la Dignité de l'Homme se trouve dans le travail.
A l’Espace Culturel "BE ZOUK"
36 bis rue de Montreuil - 75011 PARIS
M° Faidherbe-Chaligny, ligne 8
Téléphone 01 43 67 67 17
Un livre sorti aux Editions du CNRS il ya maintenant 2 ans.
Les Marabouts africains à Paris
Auteur : Kuczynski Liliane
ISBN : 2-271-06087-7
Prix : 27 Euros, 36 $US (prix indicatif)
2003 - 17 x 24 - 440 p - 15 ill. - br.
Cet ouvrage résulte d’une longue enquête conduite à Paris et dans sa banlieue auprès des marabouts originaires d’Afrique de l’Ouest et de leurs clients. Après avoir analysé le rôle protéiforme des marabouts, la diversité de leur cheminement individuel, l’auteur étudie leur implantation dans la région parisienne, puis expose leurs pratiques liées à la divination et à la résolution de «l’infortune et du malheur», tout comme leurs méthodes de constitution d'une clientèle diversifiée.
À la frontière de plusieurs cultures et plusieurs mondes, les marabouts africains jouent un rôle charnière entre communautés immigrées et populations autochtones et témoignent de l'existence d'un islam ordinaire.
Devise, vaillante femme de décision, murmura un matin à l'oreille de son mari : " Nous devons partir. Quitter cette maison, cette région, cette île... Nous irons loin, loin, loin, si nous ne voulons pas mourir dans cette tourmente."
Cette famille était, depuis de nombreuses années, écrasée par une malédiction dont les manifestations se déclenchèrent un soir à partir d'une bizarre apparition dans le lolo qui améliorait sa condition. Dès lors, la vie fut bouleversée au point qu'elle ne se déroulait plus qu'à travers une succession d'échecs, de souffrances ayant pour effet l'annihilation même de chaque individu du groupe.
La force de l'Amour exercera-t-elle sa magie pour permettre à la maîtresse-femme, le potomitan, de réagir contre cette fatalité ? Le salut pour nos sympathiques personnages se trouvera-t-il dans le voyage initiatique ? Enfin les fils du destin qui, impitoyablement, s'acharnaient dans un projet de destruction, pourront-ils être brisés afin que le Soleil finisse par briller un jour pour ces derniers ?
Ce roman fortement imprégné d'une atmosphère fantastique est cependant porteur d'un message d'espoir.
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La veuve noire est une fiction qui n'est que prétexte pour rendre hommage au courage des femmes Guadeloupéennes, potomitan de leur famille, qui ont la force d'endurer des souffrances sans jamais baisser les bras.
C'est aussi une réflexion sur la société guadeloupéenne au cours des années 1960, période des départs massifs vers la métropole, à la recherche du "bonheur". C'est enfin un message pour les jeunes autant que pour certains adultes à propos de la valeur du Travail dans la construction de la personnalité même de l'Homme et de la force de l'Amour dans la Famille.
Biographie
Julénia MONT-ERARG, de son vrai nom Monette ALIDOR JOTHAM est professeur de Lettres Modernes dans un lycée de la Guadeloupe, sa terre natale qu'elle affectionne particulièrement. L'enseignante n'a de cesse d'inculquer aux jeunes Guadeloupéens dont elle a en charge la formation, que la Dignité de l'Homme se trouve dans le travail.
A l’Espace Culturel "BE ZOUK"
36 bis rue de Montreuil - 75011 PARIS
M° Faidherbe-Chaligny, ligne 8
Téléphone 01 43 67 67 17
« Brûler ! Je veux tout brûler !... » Ainsi parlait Lumina. Martinique, 1870 : révoltées par la misère et un incident racial, des femmes incendient les habitations. À leur tête, une Jeanne d’Arc créole. Mais elle est enceinte, pas pucelle. On ne la voit guère en sainte !... Elle luttait pour la dignité et la liberté de son peuple. À ce titre, Lumina mériterait honneur et gloire. Cependant, aux Antilles, les traditions de résistance n’ont guère laissé de traces. C’est ce pan de voile déchiré que lève Suzanne Dracius, offrant à l’imagination une mythologie caribéenne renouvelée par une figure féminine héroïque, en une langue métissée, aux accents tour à tour lyriques ou comiques, en quête d’une contre-vision du passé.
Sortie il y a un an.
Jacques Cantier, Éric Jennings
L' Empire colonial sous Vichy
Une équipe de spécialistes français et internationaux présente un panorama sans précédent de la France coloniale à une époque cruciale. Comment Vichy s’est-il efforcé de souder le bloc colonial à la métropole ? Quel tour a pris la politique autoritaire, notamment l’encadrement de la jeunesse ? Comment la Révolution nationale a-t-elle été mise en scène ? Comment la législation antisémite a-t-elle été appliquée ? Quelles furent les stratégies des élites pour préserver leur capital d’influence ? Quels furent les enjeux de l’après-Vichy au niveau de l’empire et à travers l’exemple significatif de Madagascar ? Un miroir essentiel pour éclairer les logiques profondes et les modes de fonctionnement du régime né de la défaite ; une remise en place de la période de Vichy dans la longue durée de l’histoire coloniale et de la décolonisation.
Jacques Cantier est maître de conférences à l’université de Toulouse-Le-Mirail. Il est notamment l’auteur de L’Algérie sous le régime de Vichy.
Éric Jennings est professeur à l’Université de Toronto (Canada) et a publié Vichy sous les tropiques.
ISBN 2-7381-1544-6,
Novembre 2004, 155 x 240, 400 pages. (29 €)
Odile Jacob éditions.
Éditions Grasset
Collection : Essais Français
Parution : avril 2004
340 pages
Prix : 22,00 €
Code ISBN : 2246653711
Quel fut le sort de la grande majorité des colonies françaises restées loyales à Vichy au moins jusqu'en 1942 ? Quelles furent les retombées du maréchalisme outre-mer ? Cet ouvrage comparatif, basé sur un travail d'archives effectué sur quatre continents, met en relief l'importance des années noires dans l'histoire du colonialisme et de la décolonisation. Il analyse les multiples effets du basculement de 1940 en milieu colonial. D'abord, le remarquable enthousiasme réservé à la Révolution nationale de Vichy en milieu colon, et les incroyables adaptations, mutations, et ramifications de cette idéologie outre-mer. Ensuite, les implications de ce régime pour le processus de décolonisation. À ce jour, ni les historiens du régime de Vichy, ni les spécialistes du colonialisme, n'ont apprécié l'impact de la Révolution nationale outre-mer. Bien plus qu'un simple choc psychologique, la défaite de 1940 entraîna d'importants changements. Dans tout l'empire, l'avènement de Vichy marqua un durcissement de nombreuses pratiques coloniales, depuis le travail forcé jusqu'au racisme. Juifs et Francs-maçons furent persécutés jusqu'aux confins de l'Océan Indien ou de la Mer de Chine. En Guadeloupe entre 1940 et 1943, l'épuration de la culture républicaine fut entreprise... En Indochine, 600 000 jeunes furent embrigadés dans les chantiers de jeunesse et autres instruments du pouvoir pétainiste, avant de se métamorphoser parfois en cadres du Viêt-Minh par la suite. D'ailleurs, le régime de Vichy perdura en 1944-45 en Indochine, alors qu'il avait déjà été liquidé en métropole. Les lecteurs découvriront par ailleurs la superposition rocambolesque qu'effectua Vichy de l'image du Maréchal Pétain sur les cultes de Confucius en Indochine, et d'Andrianapoinimerina, roi fondateur de Madagascar. En mariant pour la première fois l'histoire de Vichy, des territoires dépendant du ministère des colonies, à l'histoire de la décolonisation, ce livre fait repenser, tant l'histoire de Vichy que celle des colonies. Quand bien même Vichy aurait subi une influence extérieure aux colonies, celle-ci aurait dû être l'influence modératrice de la proximité anglo-américaine. Comment comprendre l'embrasement et la métamorphose de l'empire dans le sillage de Vichy ? Comment interpréter l'exportation entière de la Révolution nationale outre mers autrement qu'une confirmation de la thèse de Robert Paxton, selon laquelle l'idéologie pétainiste était bel et bien une invention française, en aucun cas tributaire du Reich dont les impacts aux colonies - multiples et complexes - ont trop longtemps négligés.
Après le Chevalier de Saint-George le nouveau livre de Claude Ribbe
Le crime de Napoléon
Auteur : Claude Ribbe
Editeur : Editions Privé
Date de parution : 12/2005
ISBN : 2-3507-6012-X
Mot de l'éditeur
Plus d'un million de personnes vouées à la mort selon des critères " raciaux ", un génocide perpétré en utilisant les gaz, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants dévorés vivants par des chiens, deux cent cinquante mille citoyens enchaînés et mis en esclavage, un plan de déportation meurtrier incluant d'anciens parlementaires, des escadrons de la mort pour traquer les résistants et les brûler sur place, des camps de triage et de concentration, des " lois raciales ". Cent quarante ans avant la Shoah, un dictateur, dans l'espoir de devenir le maître du monde, n'hésite pas à écraser sous sa botte une partie de l'humanité. Ce n'est pas de Hitler qu'il s'agit, mais de son modèle, Bonaparte. Comment les exactions de ce despote misogyne, homophobe, antisémite, raciste, fasciste, antirépublicain, qui détestait autant les Français du continent que les Corses, ont-elles pu, jusqu'à présent, rester ignorées du grand public ? Pourquoi une certaine France, au XXIe siècle, s'acharne-t-elle à faire du boucher des " noirs " un héros national ? Deux cents ans après, Claude Ribbe dénonce enfin, pour la première fois, preuves et témoignages à l'appui, Le Crime de Napoléon.
Un article sur Claude Ribbe dans le Canard Enchainé du 7/12/05
Pour mieux lire l'article cliquer sur l'image une fois la fenêtre pop up ouverte enregistrer la photo sur votre disque dur puis utiliser une visionneuse d'images. La lecture en sera plus aisée.
Si vous n'avez pas encore décidé quoi vous offrir ou quoi offrir pour Noël trois Beaux Livres aux Editions SEPIA. Un éditeur qui fait de la vente par correspondance. En tous cas j'aime leur production.
La Guinée est certainement l'un des pays d'Afrique qui a le plus apporté dans la création textile. Souvent copiés, les tissus bleus ou ocre constituent une référence dans cet art très ancien que les auteurs de ce livre se sont efforcés de décrire et d'expliquer.
Prix : 45 €
**
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Bronzes gan. La spirale du serpent
Durieu Maine Goy Bertrand
Collection : Beaux livres
Pays concernés : Burkina Faso
Pour la première fois, une centaine de bronzes gan (Burkina Faso) ont été réunis. Une rencontre avec un art du métal aux qualités exceptionnelles qui nous fait remonter le temps jusqu'aux origines de ce peuple et découvrir ses traditions ancestrales.
Prix : 28 €
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Rwanda nziza
Tordjeman Gilles Kagame Faustin
Collection : Beaux Livres
Pays concernés : Rwanda
Le premier livre d'art de photographies sur un pays d'Afrique centrale qui a beaucoup souffert mais qui se présente comme un écrin. Au lecteur d'en découvrir les multiples aspects tant sur le plan géographique et humain que sur le plan zoologique, botanique ou artistique. Des photos à couper le souffle pour découvrir une partie de l'Afrique souvent méconnue.
Comment devenir écrivain sans se fatiguer ? S’offrir une vieille Ford et sillonner l’Amérique, un calepin à la main. Écrire vite. Écrire à tout prix. Avec le regard impudent du jeune homme qui rêve de devenir écrivain. C’est Dany quand il avait 20 ans.
C’est Dany quand il n’était pas Laferrière. C’est Dany dans sa vieille bagnole quand il rodait ses phrases pour trouver son rythme, sa voix et la justesse de son ton.
Les années 80 dans ma vieille Ford : histoires d’amour, d’amitié et d’exil d’un écrivain passionné des êtres et des choses.
LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR. Genèse d'un imaginaire francophone.
Suivi d'un entretien avec Aimé Césaire,
préface d'Abdou Diouf,
256 pages, 107 ill.,
Hors série Littérature,
Gallimard.
ISBN 2-0707-7601-8.
25,00 €
La langue française a été, pour le premier agrégé de grammaire issu du
Continent noir, une authentique histoire d'amour ; une histoire qui, tandis
qu'elle nourrissait son œuvre et façonnait l'homme politique, contribuait
de façon décisive à l'épanouissement de la francophonie. Avec son
complice Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor s'est employé à faire
rayonner la négritude et, d'une certaine manière, à sacrer les valeurs de
l'humanisme. Car le poète-président – il souhaitait qu'on l'appelle ainsi –
était un héritier africain des Lumières, convaincu que la « civilisation de
l'universel » appelée de ses vœux, était autant un dessein politique que
culturel. Voilà donc l'homme « total », narré, ici, à la lumière de sa vie,
de ses contradictions, de ses utopies, de ses combats comme de ses
tragédies. Il traversa le XXe siècle de génie et de sang en chevauchant
les obstacles les plus fratricides, en s'immisçant dans les interstices
artistiques les plus prometteurs ; puis, avec la constance d'un sage, il
trouva, in fine, aux frontières de cet Occident convulsif et prédateur, sa
juste place pour prédire. Senghor poète, Senghor prophète. Mais aussi
Senghor politique. Un homme d'exception capable de défier l'histoire tout
en tombant parfois dans les travers les plus convenus des pratiques
politiciennes. Il fut, néanmoins, le premier des chefs d'État de l'Afrique
indépendante à quitter le pouvoir de son seul fait, en laissant à son
successeur Abdou Diouf, son ancien Premier ministre, un pays largement
engagé dans un processus démocratique institutionnalisé. Suivi de
documents inédits et de textes concernant Senghor et la Francophonie, le
récit de Jean-Michel Djian, largement illustré, revisite, en toute liberté, un
Senghor plus étonnant que jamais.
En ces temps d'explorations salutaires des imaginaires coloniaux voici deux livres sortis il y a quelques années mais encore disponible dans le commerce. Dans le Cohen au chapitre 8 "Le racisme scientifique" il y a 7 pages sur "la Sexualité des Africains".
Un utile complément au livre de Serge Bile sur le sexe surdimentionné des noirs au Serpent à plumes (nov. 2005).
William B. Cohen FRANÇAIS ET AFRICAINS.
Les Noirs dans le regard des Blancs (1530-1880)
trad. de l'anglais par Camille Garnier , 416 pages,
15 ill., 140 x 225 mm.
Collection Bibliothèque des Histoires (1982), Gallimard ISBN 2-0702-6341-X.
26,30 €
Résumé Une manière de légende veut que le
thème de l'inégalité raciale soit étranger à la France.
Cette opinion de tout repos ne résiste guère à
l'examen serré de William B. Cohen, qui s'est efforcé
de reconstituer les attitudes religieuses, morales,
intellectuelles, économiques des Français vis-à-vis
des Africains, pendant trois siècles. Cet examen
repose à la fois sur la chronologie des phases
sociales (conquêtes coloniales, esclavage institué,
supprimé, rétabli) et sur l'analyse des thèmes.
L'Africain « sans religion » est victime, à l'époque
classique, du préjugé d'« immoralité » ou de la vieille
« malédiction » de la lignée de Cham ; au siècle des
Lumières et de l'ethnologie naissante, on explique
son existence par le « polygénisme » ou théorie des
origines multiples de l'humanité, par l'influence du
milieu, par l'évolution raciale ; au siècle de la
science, on lui applique enfin les théories de
l'« hybridité unilatérale », de la physiognomonie
humaine et simiesque, de la phrénologie : de Jean
Bodin à Cuvier, à Broca, à Vacher de Lapouge, en
passant par les Philosophes, le lecteur français voit
se dérouler devant lui toute la généalogie de ses
notions, de ses réflexes, de ses prises de position
généreuses ou brutales.
**
*
Attention. Le livre suivant est réputé épuise aux Livres Disponibles outil des professionnles des librairies et des bibliothèques mais sur le site des Editons Favre (Suisse) il est encore disponible.
http://www.editionsfavre.com/
Sur ce site la VPC est également possible.
Les Blancs vus par les Africains
Textes recueillis et présentés par Jacques Chevrier
15 x 23.5 cm
224 pages
14.60 €
25.00 CHF
Editions Favre
ISBN : 2-8289-0536-5
Une anthologie de textes extraits de contes, de mythes ou
de récits humoristiques appartenant à la tradition orale africaine.
Une anthropologie inversée, où ce sont pour une fois les Noirs,
avec la richesse de leurs symboles, qui s'ingénient à décrire les
Blancs.
Jacques Chevrier est agrégé de lettres modernes et titulaire
de la chaire d'études francophones de la Sorbonne.
Ferro, Marc «Comment On Raconte L'histoire Aux Enfant»
Date de parution: 08/09/2004
L'image que nous avons de nous-mêmes et celle que nous nous faisons des
autres peuples de la terre est étroitement associée à l'histoire que l'on nous
a racontée lorsque nous étions enfants. Elle nous marque ainsi pour la vie.
Ce sont les traces de cette histoire que Marc Ferro nous fait connaître, à partir
de récits, de fêtes, de manuels scolaires et de films. Parce que les enfants
- donc nous-mêmes - ont droit à l'histoire, à la vérité en histoire.
Marc Ferro, directeur d'études à l'École des Hautes Etudes en Sciences Sociales,
spécialiste de l'histoire contemporaine – notamment de la société soviétique –
et codirecteur de la revue Les Annales.
Pendant 12 ans, il a animé l'émission Histoire parallèle sur la Sept puis sur Arte.
François Durpaire Enseignement de l'histoire et diversité culturelle
«Nos ancêtres ne sont pas les gaulois»
Enseigner l'histoire aujourd'hui nécessite de tenir compte
des réalités. La France "black, blanc, beur" a besoin de repères
identitaires ancrés dans une histoire. Quelle histoire convient-il
d'enseigner ? Comment l'enseignant contribue-t-il à former des
citoyens ?
Date de parution : 27/03/2002
Editeur : Hachette Éducation
160 p.
ISBN : 2011707404
Br. 11.45 €
**
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Marc Ferro
L'HISTOIRE SOUS SURVEILLANCE .
Science et conscience de l'histoire ,
256 p. sous couv. ill.,
Collection Folio histoire (No 19) (1987),
Gallimard
ISBN 2-0703-2380-3.
Br. 8,50 €
Résumé
Actuellement plus que jamais, l'Histoire est un enjeu.
Avec la démocratisation de l'enseignement et la diffusion
des connaissances historiques par le cinéma, la télévision,
etc., il importe de comprendre comment naissent les discours
sur l'Histoire, quels contrôles ils subissent - celui des institutions,
certes, mais aussi celui de la société. Car les silences que la
société impose à l'histoire sont autant l'histoire que l'Histoire.
De fait, le contenu, les procédures et la fonction d'une œuvre
historique varient considérablement selon les foyers qui la secrètent :
État, mémoire populaire, etc. Dans ce livre, Marc Ferro examine
précisément les modes de production des différentes œuvres historiques
(histoire institutionnelle, contre-histoire) et les formes qu'elles peuvent prendre
(écrites, cinématographiques, festives, etc.)
Surtout, il montre comment, au-delà des idéologies, il s'est constitué
une école d'historiens qui essaient de rendre leur analyse autonome
de toute surveillance, en s'appuyant sur une démonstration irréfutable ;
héritiers de Claude Bernard et de Durkheim, ils ont suivi un parcours
épistémologique similaire à celui de la médecine - une démarche qui
rend explicite le projet des Annales.
La société, est-ce notre malade ?
Sorti en principe en octobre une anthologie littéraire de
R. Confiant qui s’est vu confié le volume consacré à la Martinique dans cette collection « Le goût de… »
Collectif(s)
LE GOUT DE LA MARTINIQUE
Île des Antilles au parfum de paradis, la Martinique invite au rêve.
L'étonnante forêt tropicale, le sable couleur de nacre, l'indigo du ciel
et le chaloupé des démarches féminines : tout cela existe bel et bien.
Cette vision « exotique », souvent celle de l'étranger, n'est pas fausse.
Il faut la compléter par le point de vue de l'autochtone, plus sensible aux
douleurs secrètes qui, depuis un peu plus de trois siècles, agitent sa terre
où se sont déroulés deux des plus grands crimes contre l'humanité de
l'époque moderne : le génocide des Amérindiens et l'esclavage des
Noirs arrachés à l'Afrique. La Martinique a attiré des voyageurs illustres
(Lafcadio Hearn, Paul Gauguin, Adèle Hugo, André Breton, Claude
Lévi-Strauss...) et donné naissance à des écrivains mondialement
célèbres : Aimé Césaire, Frantz Fanon, Édouard Glissant, Patrick
Chamoiseau. Balade, sur leurs traces, dans un pays complexe et
attachant.
Textes choisis et présentés par Raphaël Confiant,
144 p.
Collection Le Petit Mercure,
Mercure de France
ISBN 2-7152-2528-8.
Parution : 20-10-2005.
5,40 €
La Librairie Anibwe, -sise au 52, rue Greneta-75002 Paris, ouverte du lundi au vendredi de 12h à 21h et les samedis et dimanches de 14h à 21h. Tél/fax : 01 45 08 48 33. - est devenu éditeur.
Son patron, Kassi Assemian en rêvait, il est passé à l'acte en 2005.
voir http://www.afrik.com/article6312.html
Trois fictions sont sorties au premier semestre.
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Colette Lanson
La décision
Mot de l'éditeur
Alors qu’elle croyait avoir guéri les blessures d’une enfance douloureuse, Jeanne Vallory voit brutalement ressurgir le spectre du racisme.
Serait-il possible que le sort s’acharne sur une famille, reproduisant sur chaque génération de femmes la même honte, les mêmes souffrances ? Jeanne en a fait la cruelle
expérience. Mais, par amour pour ses enfants, elle décide de lever le voile sur les tabous qui ont gangrené sa vie.
La Décision, inspirée de sa propre histoire, donne l’occasion à Colette Lanson de signer son premier roman. Avec beaucoup de pudeur, mais sans concession, elle dénonce une des plaies de la société. A travers ce récit fluide et touchant, elle nous livre une belle leçon de courage et d’humanité.
Editeur : Anibwe
Date de parution : 06/2005
Collection : Fiction Contemporaine
182 pages
ISBN : 2-9161-2101-3
14,25 €
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Lauren Ekue
Icône urbaine
Mot de l'éditeur
« Je suis arrivée ici par piston. Mes beaux yeux et mon culot ont fait sensation auprès du patron. Je suis donc chargée de noircir ce feuillet de 1403 signes - pas un de plus - et de justifier ma présence illégitime et non avenue aux goûts de mes collègues de la rédaction.
Grossière erreur !
L’exemplaire que vous tenez entre vos mains est le huitième numéro. Je suis l’heureuse nouvelle chroniqueuse. Le salaire n’est pas mirifique, mais j’apprécie le titre de ma fonction. Rédactrice, le bonheur tient parfois en dix lettres… »
Flora d’Almeida, étoile montante du magazine Afro-International, nous entraîne tout au long de ses rubriques dans son univers : de soirées hip-hop en défilés haute-couture, cette
prêtresse de la branchitude afro-parisienne étonne par ses points de vue, agace par son arrogance mais ne déçoit jamais. Derrière le vernis de futilité se cache un jeune esprit vif, lucide sur la société qui l’entoure et toujours plein d’humour.
A savourer sur fond de Hip-hop/R’n’b !!!
Editeur : Anibwe
Date de parution : 06/2005
Collection : Fiction Contemporaine
160 pages
ISBN : 2-9161-2102-1
14,25 €
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Bilguissa Diallo
Diasporama
Mot de l'éditeur
Marly, Khadi et Djeyna : trois jeunes cousines de vingt ans originaires de Guinée. Elles ont grandi ensemble à Saint-Gratien. Leurs amis se nomment Samia, Christophe ou Fatou et viennent de banlieue comme du XVIème, de Dordogne comme de Kabylie. Ces jeunes femmes d’un milieu social bourgeois représentent la première génération de leur famille née en France. Leurs parents les imaginent conformes à l’idée qu’ils se font traditionnellement d’une jeune fille bien. Seulement en toute discrétion et malgré les efforts, ces filles sont devenues des êtres qu’ils ne comprennent pas ! Le dilemme est réel : hybrides au carrefour de deux continents, elles sont trop africaines pour être de vraies françaises et trop européennes pour être de vraies guinéennes.
Leurs rapports aux hommes sont aux antipodes de ce qu'ont vécu leurs mères, leur culture et leur religion d’origine se disputent un espace limité face au modèle occidental qui suinte de partout dans leurs vies. Elles s’efforcent tous les jours de préparer leur avenir professionnel et se confrontent aux réalités de la vie d’adulte en France. Quel chemin suivre, faut-il en inventer un ?
Editeur : Anibwe
Date de parution : 06/2005
Collection : Fiction Contemporaine
320 pages
ISBN : 2916121005
17,10 €
Vous avez recu des bons d'achat en cadeau pour la Noel il est encore temps de vous faire plaisir.
Un beau livre pour aujourd'hui et deux demain vendredi sur l'Afrique.
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Sortie en septembre.
Raymond Depardon
Afriques
Editeur : Hazan
Collection : Beaux Arts
Depuis plus de vingt ans Raymond Depardon a parcouru tout le continent africain auquel il a consacré plusieurs films.
Il a réalisé ainsi une grande quantité de photographies dont 350 inédites sont présentées dans cet ouvrage.
Ces photographies couvrent toute l’Afrique, à travers une présentation non pas par pays mais par associations originales.
Ces associations privilégient un rythme soutenu, sans temps d’arrêt, des enchaînements qui montrent la vie au travers de sujets très variés :
portraits, villes, paysages, religions, activités sociales et métiers mais aussi des conflits et la misère.
A travers ses photographies, exemptes de toute volonté d’esthétiser son propos, Raymond Depardon ne livre aucun jugement sur l’Afrique, aucune thèse.
Ce qui relie entre elles ces prises de vue, c’est l’impulsion de l’œil, simplement un regard de photographe et de grand voyageur
sur les paysages et les hommes qui peuplent ce continent.
Date de parution : 07/09/2005
400 p.
ISBN : 2754100458
Prix : 49.9 Euros
Poids : 2,148 kg
Vu dans la revue professionnelle LIVRES HEBDO N° 626, du 16 décembre 2005.
Meilleures ventes :
12e, première semaine de classement
Le crime de Napoléon de Claude Ribbe, Ed. Pivé, 18 €
commentaires de la revue.
Le livre de Claude Ribbe
est paru le
1er décembre, la
veille du 200e
anniversaire de la bataille d'Austerlitz. Une
commémoration peu célébrée en
France et ternie par les
polémiques sur la place de
Napoléon dans l'hsitoire du
pays. Les médias se sont
emparés de ce brûlot qui
n'hésite pas à poser Napoléon
en précurseur d'Hitler. Une
réimpression de 7000
exemplaires a complété le tirage
de 10 000 et une seconde de
5 000 exemplaires est en cours.
Une pièce de théatre d’un béninois qui vit en Guadeloupe et dirige le théâtre de l’Artchipel, Scène Nationale de Guadeloupe
José PLIYA
Quêtes
Résumé : Le Mari, face à l'Amant, vient demander le retour de sa femme.
La Femme, face à la Maîtresse, vient demander le retour de son mari.
Dans une rue, la nuit, un Epoux croise une Epouse. Tous deux ont décidé
de rentrer chez eux, enfin. Chacun est venu frapper à une porte étrangère,
s'est aventuré en terre inconnue. Les uns pour clamer leur droit légitime.
Les autres pour affirmer leur droit à aimer. Peut-être se sont-ils trompés
de porte ? Peut-être l'amour n'est-il pas négociable ? -
JOSE PLIYA A RECU LE PRIX JEUNE THEATRE 2003 DE L'ACADEMIE FRANCAISE
POUR L'ENSEMBLE DE SON OEUVRE -
Editeur : Avant Scène Théatre.
Date de parution: 15/11/2005
Durée : 01:45:00
Personnages: 3 homme(s) et 3 femme(s)
ISBN : 2-7498-0959-2
Toujours sur le thème de l'histoire coloniale et de Vichy sous les Tropiques la réédtion d'un livre d'histoire guadeloupéen édité deux fois par Jasor en 1989 et 1999 et ressorti depuis 2004 chez Ibis Rouge.
208 p.
20 photos/illust. noir et blanc
ISBN : 2-84450-242-3
2004
Prix : 22 €
La Guadeloupe en tan Sorin est plus qu'un livre d'histoire de la Guadeloupe,
c'est un vrai roman d'aventure qui concerne la période 1940-1943.
Le gouverneur Constant Sorin évoque la période de Vichy pendant laquelle son rôle
fut très controversé. Obligé d'obéir à l'amiral Robert qui tenait les Antilles avec 2500
marins, mais aussi La Jeanne et une escadre comprenant les croiseurs Estérel,
Quercy, Barfleur ; une escadrille de sous-marins de 1500 tonnes avec le Surcouf,
un modèle unique, orgueil de la marine française.
Avec le porte-avions Béarn, chargé d'avions achetés aux usa et surtout le croiseur
Emile Bertin porteur d'un véritable trésor de 300 tonnes d'or, destiné au Canada,
mais qui fut conservé précieusement.
Et puis, ce décor étant planté, vous apprendrez comment les Guadeloupéens
se nourrissaient, puis rétablirent le commerce, résistèrent contre les convoitises
des amis anglais, américains, canadiens, etc.
Puis ce fut la délivrance, des marins français « libres », fraternisant avec ceux qui,
pendant trois ans, avaient maintenu le drapeaux français.
Que de moments passionnants de cette tranche de vie, revivons-nous grâce à
Eliane Sempaire.
Malgré les restrictions et le carburant antillais, ce fut l'occasion de se remettre
aux cultures vivrières, à l'élevage, à la pêche.
Un livre à lire absolument.
Eliane Sempaire, professeur certifiée d'histoire et de géographie au lycée général
et technologique de Sainte-Anne (Guadeloupe), s'est fait une spécialité de l'étude
de la vie politique en Guadeloupe, dans la seconde moitié du xxe siècle.
Un peu de fiction avant d'aller dormir.
Une brillante romancière haitienne de la seconde génération qui a grandit aux USA et écrit en anglais.
Son cinquième livre.
Edwige Danticat
Le briseur de rosée
Mot de l'éditeur
Ce roman poignant explore le monde le monde d'un Dewbreaker, un « briseur de rosée », shoukèt laroze en créole : ainsi étaient surnommés les hommes, en Haïti, du temps de Duvalier, qui pénétraient au petit matin chez les gens pour les conduire dans les prisons où ils seraient sauvagement torturés. « Ils brisent les gouttes de rosée puis ils brisent les os ». Nous rencontrons ce personnage à Brooklyn, alors qu'il a déjà un certain âge. C'est un homme tranquille, sa femme l'adore, sa fille est une jeune artiste branchée, il travaille dur dans son salon de coiffure. C'est un gentil propriétaire qui loge trois travailleurs, eux aussi originaires de Haïti, au rez-de-chaussée de sa maison. Il est connu dans le voisinage ; certains ne se doutent de rien, d'autres le craignent ou croient le reconnaître, à cause de sa terrible cicatrice en travers du visage. Tout au long du roman, les destins se croisent. On va et vient entre le Haïti de 1960 et aujourd'hui. Tel un puzzle macabre, le passé du tortionnaire est vu par ses proches, ses victimes ou leur famille, jusqu'à son dernier acte contre un prêtre. Puis sa rencontre avec une femme qui va lui offrir une sorte de rédemption -quoique imparfaite mais qui le changera à jamais : « une graine plantée dans le roc venait enfin de prendre racine ». Un roman sur la sagesse, l'amour, le remords et l'espoir, sur les révoltes tant personnelles que politiques, sur les compromis que l'on fait pour survivre malgré les blessures infligées par l'histoire. Danticat réussit l'exploit d'attirer parfois la sympathie du lecteur sur l'ex-tortionnaire et nous plonge dans les entrailles du noir passé de cette île. Elle nous amène à nous interroger sur les notions de bien et de mal et sur les limites et la nature du pardon.
Editeur : Grasset
Date de parution : 04/2005
ISBN : 2-2466-5961-2
Prix : 17,58 €
224 pages
2005
ISBN : 2-86746-388-2
Prix public : 17 €
Traduit de l’américain par Alexandre Gouzou
Extrait : « “Dieu merci, un jour ce sera un nouveau monde, différent de celui que je connais, et c’est toi qui devras y vivre. Alors t’as intérêt à t’y préparer”, disait-il.
Ça ressemblait à un conseil ; je savais qu’en réalité il s’agissait d’un ordre.
Il m’avait dit cela d’un air grave. Et il semblait un peu perdu, déconcerté. Sans doute prenait-il conscience que pour me préparer, il devait aussi me perdre, comme si effectivement il allait me placer dans une autre famille.
Chaque matin tôt, j’allai dans mon école privée d’élite et chaque soir tard je rentrais chez moi. Je ne voyais mon père que la nuit ; il travaillait la nuit mais ses horaires ne chevauchaient pas toujours les miens. J’étais en train de devenir quelqu’un de différent ; comme tous les adolescents, bien sûr, mais quelque chose d’autre se passa. Je devenais un étranger dans sa propre maison. Comme les enfants d’immigrants, j’absorbais la culture du nouveau monde.
À ma façon, je commençais aussi à prendre mon envol. À moins que l’on ne m’y ait poussé? »
À travers l’histoire de sa famille (et de son Jupiter de père ! tyrannique et terrifiant mais aussi attachant et rigolard) c’est l’histoire des Noirs américains qui apparaît en filigrane.
Un extrait du livre
Eddy L. Harris
Eddy Harris est né à Saint-Louis. Poussé par son père, il fait des études dans un collège blanc catholique, premier pas vers la Stanford University. Dès son premier livre, Mississippi Solo (1988), il est salué par la critique américaine. Harlem, traduit en français aux éditions Liana Levi (paru également chez 10/1 en 2000, dresse un portrait saisissant de cet emblématique quartier new-yorkais. Aujourd’hui, Eddy Harris a élu domicile en France, essentiellement pour des raisons politiques, culturelles et raciales.
Romans, nouvelles, récits
Textes français
Traduit de l' américain par Anne-Laure Tissut
2006 / 11,5 x 21,7 / 320 pages
ISBN 2-7427-5882-8 / AS2445
prix indicatif : 22,00 €
disponible en librairie le 03/01/2006
Professeur à l'université de Los Angeles, marié et père de famille, et convaincu, à l'heure des funestes bilans de la quarantaine, de n'être qu'un loser, Théodore Larue est en route vers son suicide quand un camion, le heurtant de plein fouet, projette son corps à travers le pare-brise, le laissant fort proprement décapité. Certes dépossédé de l'ultime initiative de son existence, l'ex-candidat au suicide est cependant bien mort, conformément à ses vœux. De diligents services funéraires, soucieux d'en faire un cadavre présentable prêt à devenir l'objet de dignes funérailles, recousent tête et corps à la va-vite, mais voici qu'au beau milieu de la cérémonie Ted se redresse et s'assied dans son cercueil...
Face à ce mort encore vivant, une terreur sacrée s'empare de la petite famille de Ted, cernée de toutes parts par le brasier des fantasmes collectifs qu'attisé une hystérie médiatique à son comble. Bien que passablement traumatisé lui aussi, Ted trouve des avantages à sa nouvelle et monstrueuse situation : il se sent plus puissant, plus aimant, plus généreux, les sens et l'esprit bien plus aiguisés que naguère.
C'est alors que, quelques jours seulement après son retour au foyer, Ted est enlevé par les sbires de l'inquiétante secte chrétienne dirigée par Big Daddy, qui voit en lui l'incarnation du diable. Si, fort de ses nouveaux pouvoirs, Ted parvient à s'échapper, ce n'est que pour mieux tomber entre les mains des services secrets américains qui l'incarcèrent dans les tréfonds d'un laboratoire du Nouveau-Mexique afin que son étrange cas soit examiné par les plus éminentes autorités scientifiques...
Qu'il prenne pour cible les médias, le fanatisme religieux ou les consternantes pratiques des milieux universitaires, Percival Everett livre ici une nouvelle satire, aussi grinçante que jouissive, d'une société américaine parfaitement déboussolée. Mais, détournant la réflexion philosophique de ses chemins académiques, l'écrivain fait surtout de "l'incroyable et véridique histoire" de Théodore Larue le support d'une essentielle et troublante méditation sur la condition des vivants.
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Le précédent texte de cet auteur est sorti en poche ce mois-ci
Percival EVERETT
Effacement
Collection : Babel
Littérature étrangère
Traduit de l'américain par Anne-Laure Tissut
2006 / 11 x 17,6 / 368 pages
ISBN 2-7427-5831-3 / AS2355
prix indicatif : 8,50 €
disponible en librairie le 03/01/200
Thelonious Monk Ellison, romancier noir américain que la réussite n’a cessé de fuir, se voit un jour reprocher de ne pas écrire dans un style “assez black”. Révolté par l’audience phénoménale d’un roman médiocre consacré à la réalité des ghettos, il en rédige, sous pseudonyme, une parodie incisive et vengeresse qu’il soumet par défi à un éditeur. Le succès est aussi fracassant qu’immédiat. Mais ce jeu schizophrène reste sans effet sur la vie du “vrai” Monk au moment d’affronter les tragédies personnelles et les crises familiales qui bouleversent son improbable existence d’artiste…
Très politiquement incorrect dans son approche de la question raciale, ce roman, où l’autodérision et l’ironie côtoient le lyrisme, est pétri d’une érudition jubilatoire, d’une redoutable connaissance du milieu littéraire, et, plus que tout, d’une intime fréquentation des passions de l’âme…
« Jean-François Éric L’Hermitte, profession gigolo. Mes amis et mes maîtresses m’appellent Rico. »
La nuit, entre les fêtes de Patrice et les incursions dans les quartiers chics où il gagne sa vie en donnant du plaisir, Rico fait commerce de ses attraits à corps perdu, s’inventant mille vies plus flamboyantes les unes que les autres.
Le jour, allongé sur son lit, il -observe le temps qui coule au rythme des -gouttes de sa sueur et des modulations de la radio distillant les informations quotidiennes de la société haïtienne. Face à lui-même, il laisse venir en son âme le fantôme d’Irène, la mère partie trop tôt, seule femme aimée et idéalisée jusqu’à l’obsession.
Dans un pays où tout est pardonnable sauf la pauvreté, Rico, ni blanc ni complètement noir, enfant bâtard d’une famille aisée qui ne lui a légué que son nom en héritage, navigue entre deux eaux, mettant à profit les ambiguïtés de ses origines pour subsister. Une rencontre troublante fera voler toutes ses certitudes en éclats, celles de l’homme, celles de l’enfant.
À travers le regard de Rico, beau gosse fauché et mystificateur de talent, le roman de Kettly Mars nous embarque dans un Port-au-Prince interlope, peuplé d’êtres égarés dans les brumes de l’alcool et de la solitude, brossant avec force tous les paradoxes de Haïti vécu au quotidien.
Son écriture incisive, directe, percute nos esprits et trouble nos sens dans un tempo syncopé où se mêlent sexualité ambiguë et monde de l’enfance, mensonge et pureté.
La nature m’a fait don d’une belle gueule. Ni blanc ni tout à fait noir, ni gras ni trop maigre, plutôt grand avec des muscles saillants et nerveux. On me décrit comme un mulâtre brun, un griffe ou un grimaud amélioré. S’ils ne sont pas droits, mes cheveux aux boucles cannelle ne possèdent pas non plus la texture rêche des nègres purs. Pas un fil blanc ne jette encore le désarroi dans ma chevelure drue et à mon âge je peux dire sans me tromper qu’aucune calvitie ne viendra altérer désagréablement ma physionomie. Mon nez est une combinaison de truffe caucasienne agrémentée de frémissantes narines négroïdes. Mes lèvres charnues et bien ourlées recèlent des promesses de jouissance, elles sont surmontées d’un duvet châtain qui confère un air d’adolescent rebelle à mon visage toujours rasé de près. Je connais le pouvoir de mes yeux couleur de miel. Je vis dans un monde où les valeurs humaines s’évaluent aux teintes épidermiques et à la frisure des cheveux. Toute nuance de peau tendant vers le clair garantit une certaine estime et un a priori de bonne extraction. Je n’ai pas choisi ma couleur ni la souplesse de ma chevelure mais je serais bête de ne pas prendre avantage de ces précieux atouts pour boire, manger et satisfaire mes autres appétits. Si toute une classe d’hommes et de femmes peut être obnubilée par le traumatisme colonial au point d’opposer des histoires de couleur de peau aux problèmes profonds qui minent le pays aujourd’hui, qu’à cela ne tienne. Moi, je profite de la bêtise collective. Parce que, en dehors de mes attributs physiques providentiels je ne possède rien, mais rien du tout. Je suis un homme ambigu, à cheval entre deux mentalités, entre deux types physiques, entre deux classes sociales, entre deux sexualités. J’intrigue et attire mâles et femelles par mon allure de beau ténébreux et mon cynisme. Ma vie durant j’ai cultivé l’ambiguïté, jusqu’à en faire un métier, un art, une passion garantissant ma survie dans cette société qui pardonne tout à un homme, ses convictions politiques, ses lâchetés, ses magouilles, ses vices, tout, sauf sa pauvreté.
Vents d'Ailleurs
2005
ISBN : 2-911412-36-2
Prix : 16.00 euros
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Gary Victor
Le diable dans un thé à la citronnelle
Alors qu’elle se rêvait princesse indienne, Mirna, une fillette de douze ans, est violée un après-midi sur la berge du lac Azweï par un groupe d’adolescents mené par Blaise Maldouin, fils aîné d’une famille aisée de Port-au-Prince.
Pendant une cinquantaine d’années, elle attend le moment propice pour se venger. L’occasion se présente enfin lorsque Pirus, porteur de charbon de son état et d’une grande laideur, tombe éperdument amoureux d’Esmalda.
Que peut espérer un pauvre porteur de charbon quand on sait que Esmalda est la fille belle à se damner de Blaise Maldouin, devenu entre temps un homme riche et influent ? Rien. Mais comme Pirus vend son âme à Laboubaka, le diable sanguinaire, il devient à la fois beau, intelligent, et le bras vengeur de Mirna. L’histoire prend le tour d’un conte merveilleux pour dénoncer la bêtise humaine et les travers d’une société au sein de laquelle être pauvre est la pire des malédictions.
D’une écriture foisonnante où se côtoient pêle-mêle l’amour, la haine, le sang, le sexe, l’humour et le cynisme, Le diable dans un thé à la citronnelle nous plonge au cœur d’une société haïtienne où conscience de classe et argent font loi… et nous parle de la manière la plus intime qui soit des sentiments qui fondent, au-delà des couleurs, des cultures et des religions, l’identité humaine.
– Qui est ce brave qui vient à moi par cette nuit si belle ? Une voix grave, légèrement rocailleuse. Pirus mit le pied de bœuf en avant, comme recommandé par Mirna. – Je suis venu te demander la grâce, diable, bégaya Pirus. Tu es le seul à avoir pitié des malheureux. La chose dans le noir rit à nouveau. Pirus se dit que ce diable était en vérité curieux. Il n’aurait jamais imaginé un démon s’esclaffant de la sorte. A moins que ce ne fût une manière d’endormir sa méfiance. Il força ses yeux à percer l’obscurité. Il commença par entrevoir une sorte de crinière laineuse s’agitant telle une ombre couvrant le sol, laquelle était en proie à de brusques pulsations. Mirna lui avait bien fait comprendre qu’il fallait surveiller sa main. Beaucoup de chrétiens vivants venus demander à Laboubaka la concrétisation de leurs rêves revenaient amputés d’un bras. Ce n’était pas trop payé pour certains bienfaits mais Pirus s’imaginait mal manchot. De plus, rien ne disait que Laboubaka se contenterait seulement d’un membre. Des fois, il savait dévorer le corps aussi. Pirus frémit à la seule pensée de ce qui pourrait lui arriver s’il se laissait distraire. Sa concentration fut telle qu’il sua abondamment. – Ils disent toujours cela, ceux qui viennent ici, susurra la chose dans le noir. Je n’aime aucun malheureux mais ce sont les malheureux qui ont leur âme à offrir. Pirus recula, tremblotant. La vieille Mirna ne lui avait pas parlé d’âme à donner en échange d’un quelconque bienfait. Le diable devina ses pensées. – Tu es, en vérité, un sot. Tu as cru que j’allais me contenter du pied de bœuf. Certes, je ne peux m’en passer. Mais satisfaire ma gloutonnerie n’est pas suffisant. Alors, qu’est-ce que tu veux ? Cette affaire d’âme à offrir affolait Pirus. En même temps, malgré la précarité de sa situation, il revoyait en pensée Esmalda sommeillant près des citronnelles. Il se souvint de ses regards méprisants. La rage d’être ce qu’il était fit remonter à la surface sa haine du monde et son désir de posséder cette femme inaccessible. Il ne réfléchit pas à ses mots. – La beauté et l’intelligence, diable, s’écria-t-il. Je veux devenir beau et intelligent. Je veux être capable de parler un bon français comme ces bourgeois qui arrivent le dimanche matin, dans leurs belles voitures, pour participer à la messe. Esmalda n’aura alors d’yeux que pour moi.
Vents d'Ailleurs
2005
ISBN : 2-911412-35-4
Prix : 16.00 euros
Dernière édition par henrychrystophe le Sam 07 Jan 2006 21:01; édité 1 fois
Cet ouvrage se propose de faire découvrir la collection méconnue
de peintures éthiopiennes rapportée à Paris par la mission
Dakar-Djibouti. Ces peintures invitent à un voyage à travers
l'art éthiopien du XVe siècle au début du XXe siècle.
Une sortie de novembre 2005 sur l'Egypte pharaonique.
Pour les Diopistes.
Pas la peine de venir m'agresser sur la pertinence du contenu de ce livre
Je ne l'ai pas lu et l'histoire ancienne me fais royalement c.h.i.é.
Marc Gabolde AKHENATON Du mystère à la lumière
DÉCOUVERTES GALLIMARD,SÉRIE HISTOIRE. (No 478),
128 pages, ill. - 11,80 €
ISBN 207030745X.
Parution : 09-11-2005.
Dans une Égypte façonnée par des siècles de polythéisme, Akhenaton
bouleverse l'ordre établi et instaure, vers 1350 avant J.-C., le culte d'un
dieu unique : le soleil. S'opposant au clergé traditionnel, le pharaon
délaisse la capitale, Thèbes, pour fonder sur le site de Tell el-Amarna
la nouvelle cité royale dédiée à Aton. Ses habitants y vivent au rythme
des dévotions du pharaon et de sa reine, la belle Néfertiti.
Un courant artistique inédit s'épanouit dont les œuvres, reconnaissables
entre toutes, se distinguent par leur sensualité. Après la mort d'Akhenaton,
ses successeurs se hâtent de rétablir les cultes polytéistes
et persécutent la mémoire du roi « rebelle », martelant son nom et ses
représentations. Sorti de l'oubli grâce aux fouilles entreprises aux XIXe
et XXe siècles à Thèbes et Tell el-Amarna, ce pharaon subversif,
inventeur du premier monothéisme, fascine et inquiète.
L'égyptologue Marc Gabolde retrace les grands
moments du règne d'Akhenaton, éclaire sa vision religieuse
et démêle l'écheveau de sa succession
jusqu'à l'avènement de son fils, Toutânkhamon.
Un beau-Livre pour continuer ce mois de janvier.
L'année 2005 était l'année du Brésil et les éditions Dapper organise
depuis septembre 2005 jusqu'à mars 2006 une exposition sur le Brésil et
l'héritage africain.
http://dapper.com.fr/expositions/en_cours.htm
Un catalogue est sorti.
BRESIL, L’HERITAGE AFRICAIN
Collectif sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau avec la
collaboration scientifique d’Erwan Dianteill
Cet ouvrage, accessible à un large public, montre la parenté des productions
afro-brésiliennes et des arts de l’Afrique subsaharienne en privilégiant les regards
croisés. Les auteurs, anthropologues, sociologues, ethnomusicologue et historienne
d’art, chercheurs français et brésiliens, ont exploré les données matérielles et
spirituelles à la lumière de cet héritage.
Au travers des religions afro-brésiliennes, de la transmission des croyances par
les danses, les chants et les instruments de musique, des codes marqués par le
système esclavagiste, des grandes aires culturelles africaines d’influence et de
démarches originales d’artistes contemporains, ce regard porté sur les racines
africaines du Brésil ouvre une nouvelle voie de réflexion pour les sociétés métisses,
fortes de leurs identités plurielles.
Format : 24 x 32 cm ; 256 pages
Nombreuses illustrations couleur et noir et blanc
Édition reliée : 40 euros TTC - ISBN : 2-915258-14-7
Édition brochée : 24 euros TTC (vendue uniquement
au musée Dapper)-
ISBN : 2-915258-15-5
Parution septembre 2005.
Un excellent roman martiniquais sorti il y a un an. La première génération de l'après
ère de l'économie plantationnaire sort ses griffes. Acceuillons là comme il se doit.
Alfred Alexandre
BORD DE CANAL
Martinique (roman)
Un dealer mortifère, une p.u.tain au cœur gros qui rêve de rédemption
bourgeoise, un aspirant artiste, un marchand de sommeil, une intello,
un fou d’amour fou et le narrateur rumine, aussi piégé que ses amis.
Bal des damnés en Martinique, loin des clichés de carte postale.
Une langue drue et torrentielle, de méandres et de ressac, belle comme
une hémorragie, nomme la tragédie et la dignité de toute aventure humaine.
Editions Dapper
Format : 14 x 18 cm
192 pages
Illustration de couverture : Alexis Lemoine
Reliure : broché, dos carré collé
Prix de vente public: 13 € TTC
ISBN 2-915258-07-4
Il y a quelque jours je vous parlais du dernier Percival Everett "Désert américain"
qui vient de sortir et bien entre janvier et février 552 romans vont être mis en place, contre
517 en 2005 soit 365 romans français, dont 77 premiers romans et 187 romans étrangers,
soit une augmention globale de près de 7% par rapport à 2005, avec surtout 40 %
de premiers romans en plus.
Source Livres Hebdo N°626 du vendredi 16 décembre 2005.
1984, Najwa et son jumeau Omar mènent la vie insouciante des étudiants aisés au Soudan.
Najwa y rencontre Anwar, un intellectuel communiste qui lui plait mais critique son père et
elle le rejette. Mais bientôt le malheur est là, son père est exécuté lors d'un coup d'Etat populiste
et sa famille en exil à Londres détruite. Devenue domestique pour survivre elle rencontre Tamer
un fondamentaliste...
ISBN : 2-08-068867-7
Flammarion
Date de parution : 11.01.2006
A paraître
Prix : 20,00 €
Format : 15 x 22 cm / 304 pp.
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Chez Gallimard en Janvier :
Koffi Kwahulé
Babyface
Editions Gallimard
« Continents noirs »
140 x 205 mm.
224 pages
ISBN : 2070776387
Code Sodis : A77638
17,00 euros
En librairie
le 05/01/2006
«Comme il ne dit rien, comme il ne fait rien, comme il ne fait que danser,
je lui demande comment il s'appelle. Comme ça. Pour dire quelque chose.
Il me dit Djê, Djê Koadjo, mais les copains m'appellent Babyface. Je demande Quoi ?
Il répète Babyface, avec la voix de l'enfant qui s'attend à une punition, et, pour la
seconde fois, je craque, je fonds, je coule... Babyface ! On dirait la caresse d'une
houppette dans le creux des cuisses. Babyface ! Comment peut-on ne pas aimer
un mec qui s'appelle Babyface ?»
L'auteur
Koffi Kwahulé est né en Côte-d’Ivoire en 1956. Après des études à l’Institut national
d’art d’Abidjan, il vient à Paris en 1979 pour suivre les cours de l’École d’art théâtral
de la rue Blanche. Comédien, metteur en scène, il est également auteur d’une vingtaine
de pièces de théâtre. Baby Face est son premier roman.
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Edem
Port-Mélo
Editions Gallimard « Continents noirs »
140 x 205 mm. 192 pages
ISBN : 2070774139
Code Sodis : A77413
14,00 euros
En librairie le 05/01/2006
«La caisse aux gorilles traversa le cauchemar du Port,
les rues fantômes, un vieillard et une petite fille se tenaient
par la main, la petite fille en larmes sur les traces de la mère
violée et découpée plus loin sur un trottoir. Le cauchemar du
Port, une séance d'exécution publique en présence d'une
foule silencieuse, la troupe qui charge son tir et le condamné
qui commence son dernier gospel : Amazing Grace... À la place
des vitrines éclatées de la rue Z, des rideaux blancs sur lesquels
un passant, un type aussi fou que l'ami Manuel, écrivait : "Quand
tu me tiens, Port-Mélo... Je perds le nord et la peau." J'ai à peine
le temps de classer ces images, ranger dans un coin de la mémoire
les pneus brûlés, les deux pendus qui gesticulent devant le musée et
le croque-mort débordé. Parce qu'il avait du boulot, il avait des corps...»
Sur une côte d'Afrique, une milice cruelle réprime la moindre manif,
étouffe dans les gorges la moindre clameur. Manuel, traqué, marche
«à contre-voie», il tient un précieux carnet des disparus que les
autorités voudraient détruire. La mère Cori, sage vieille folle,
raconte et attend. La jeune et si belle Joséphine s'offre en un
clin d'étoile entre un flamboyant et un wharf rouillé... Une mosaïque
de personnages et tout un peuple jouent leur vie dans une ville et
un pays qui effacent l'homme et ses traces, qui met du blanc sur le
viol des corps et des rêves.
Ici, par la grâce d'une écriture lancinante et émouvante,
l'Afrique nous tend le miroir d'un monde à notre image, qui se
démembre sous ses masques riant et criant d'inhumaine humanité.
L'auteur
Edem est né au Togo. Il vit au Québec. Port-Mélo est son premier roman.
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En Folio 2 € (poche)
Depestre, René
L'œillet ensorcelé et autres nouvelles
Folio 2 euros, n° 4318, 2,00 €,
ISBN 2070319857,
Code Sodis A31985
En librairie le 05/01/06
Vincent Jacmel, un jeune homme que la nature a doté d'un sexe hors norme,
fait rêver toutes les femmes de Haïti. Jusqu'au jour où il rencontre Josefina
Finamour, une Cubaine délurée, bien décidée à ne pas se laisser impressionner...
De conquêtes amoureuses en aventures érotiques, René Depestre
nous entraîne avec jubilation dans son univers coloré et libertin.
Fevrier
Diarra, Ousmane Vieux lézard
Continents noirs,
12,50 €,
ISBN 2070776158,
Code Sodis A77615
En librairie le 02/02/06
L'auteur
Ousmane Diarra est né en 1961.
Il est bibliothécaire au Centre culturel français de Bamako, au Mali.
Vieux lézard est son premier roman.
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