
Le Parlement mauricien a adopté mardi soir, un amendement à la loi sur la santé publique en vue de condamner à une amende fixe de 30 dollars toute personne coupable d’avoir permis la stagnation, dans sa cour, d’eaux susceptibles de constituer des nids de larves de moustiques propices à la prolifération du chikungunya, du paludisme et de la fièvre dengue, a-t-on appris mercredi de source parlementaire.
Selon le ministre de la Santé, Satish Faugoo, cet amendement à la loi sur la santé publique vise à une responsabilisation accrue de la population contre les maladies causées par les moustiques.
"L’occupant d’une maison doit personnellement s’assurer qu’il n’y a pas, chez lui, d’accumulation d’eau susceptible de favoriser la prolifération de moustiques", a-t-il déclaré, ajoutant que les inspecteurs sanitaires peuvent désormais, servir à l’occupant un avertissement lui enjoignant d’éliminer immédiatement la nuisance.
"Au cas où il ne se conformerait pas à cette injonction, il aura à payer une amende de 30 dollars dans un délai de 20 jours. En cas de non-paiement, l’amende passera à 150 dollars", a-t-il souligné.
Le ministre a fait ressortir qu’il y a la nécessité de prévenir une nouvelle résurgence du chikungunya durant le présent été qui a débuté depuis un mois dans l’île "même si Maurice a pu contenir la maladie durant l’été dernier".
L’île avait enregistré environ 10.000 cas de chikungunya entre décembre et août derniers. |