La post-colonisation : d'un développement à l'autre
Par Csgd, samedi 31 décembre 2005 à 11:26 :: Général :: #695 :: rss
Les colonies, le Tiers-Mondes puis les Tiers-Mondes, Les pays sous-développés, les PVD (Pays en voie de Développement... Et pour accompagner toutes ces vignettes, l'économie informelle, l'économie souterraine... L'égalitarisme faisant son chemin, nous en sommes arrivés au développement durable pour tous.
Ces questions ont été étudiées dans les grandes universités du monde développé où les originaires des dits pays pauvres ont étudiés sous tous les angles les théories qui devaient effacer la misère. Quelques occidentaux sont devenus experts. Aujourd'hui que faisons-nous de tant de spécialisations ? Comment les acteurs des nouveaux Mondes utilisent-ils les outils intellectuels ainsi créés ?
Pour introduire la question, voici un texte parmi tant d'autres. C'est un point de départ avec l'espoir de ne pas rester dans les startings bloks. Mais, le choix du site sur lequel est diffusé le texte n'est pas anodin. Son titre Calle Luna est explicité : "Bimenstriel international d'étude, de réflexion et de débat : Afrique Amérique Asie Europe Océanie". Eureka ! Les concepteurs ont dû passer par les mêmes chemins que les fondateurs et membres des "3A ~ Histoire & Sociétés".
- Qui ont créé H&S3A
- Dont le concours a été indispensable pour créer la Société d'Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
- Laquelle en est à la préparation de l'UnivCsgd94120, 13-30 juillet 2006, Fontenay-sous-Bois, F94120 Ile de France
Réconfortant. Nous ne sommes pas seuls sur la Planète. Y'a plu ka... écrire une contribution toute simple. Avec une introduction, un développement, une conclusion. Une bonne page pour présenter une idée, une thèse. Quel bonheur ce sera de lire ces papiers signés !
Le mythe du développement durable
Valéry RASPLUS, essayiste
Mars 2005
La question du développement durable 1 , face à une disposition économique dominante dite " capitaliste" ou "libérale" voire "libérale-capitaliste", encore imparfaite au dire de prêtres économiques, se présente globalement à nous comme à la fois :
* un sujet économique supposé doté d'une autonomie relativement importante,
* un projet émancipateur progressiste,
* une vertue humaniste salvatrice.
La notion de développement durable se présente donc en définitive comme un projet se situant dans la lignée des mondes utopiques réalisables pour tous (évacuant, dans l'optique la plus optimiste, les distinctions de classes sociales, de situations, de positions) .
Son projet vise à la fois :
* la recherche d'un équilibre au sein même d'une économie qui se développe et se nourrit de déséquilibres planétaires (écologiques autant qu'humains),
* un renouveau progressiste humaniste (sorte d'épigone aseptisé des erreurs passées et d'un dépassement des projets anciens 2),
* une recherche éthique moralisant la réification, la marchandisation et l'exploitation sous toutes ses formes.
Il s'agit de réguler/révolutionner un mouvement économique (sans en changer l'essence ?), identifié comme le grand horloger du monde, encore trop imparfait semble-t-il, pour voir se réaliser un projet humaniste digne de ce nom et atteindre enfin la voie du salut ou de la paix durable, de parvenir à un équlibre planètaire débarassé de ses nuisances, d'anéantir la misère des hommes , de concrétiser le bonheur pour tous sur terre.
Quelle société, à travers le temps et les lieux n'a rêvée de cette réalisation ?
Est-ce irréalisable ? (fin de citation)
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Et réagir ci-dessous. Après avoir visité H&S3A
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