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Karim Matmour en action lors du quart de finale contre la Côte d'Ivoire
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Le match de demi-finale de la 27ème CAN, qui va opposer ce jeudi à Benguela, Algérie et l'Egypte, dépasse assurément le cadre d'une simple rencontre de football. Un lourd contentieux oppose en effet les deux pays depuis les incidents graves qui ont émaillé la double confrontation entre les équipes nationales en novembre dernier dans le cadre des éliminatoires combinées CAN/Mondial.
Au Caire, le bus de la délégation algérienne avait été attaqué à coups de pierres et des joueurs blessés. En Algérie, la riposte n'avait pas tardé, les supporteurs s'en prenant à tout ce qui était égyptien. Sur le terrain, les Pharaons l'avaient emporté par deux buts à zéro, un score toutefois insuffisant, puisqu'il a fallu disputer un match d'appui à Khartoum, au Soudan.
Le match a été remporte par les Algériens (1-0), qui s'offraient du coup leur billet pour la Coupe du monde en Afrique du Sud. Ainsi, le match de Benguela s'annonce comme celui de la revanche pour les Egyptiens et suscite des inquiétudes. Dès la victoire de l'Algérie sur la Côte d'Ivoire en quarts de finale et dès qu'il est apparu que les Fennecs pouvaient croiser les Pharaons en demi-finale, leur sélectionneur, Rabah Saadane, a tente de désamorcer la crise.
L'entraîneur algérien a notamment rappelé que le football n'était pas la guerre et que tout s'était bien passé sur le terrain lors du match de Khartoum. Mais le fait que les deux gouvernements et même la Ligue arabe s'en mêlent, en appelant à la sérénité, prouve qu'il ne s'agit pas d'un match ordinaire.
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Le capitaine égyptien Ahmed Hassan lors du quart de finale face au Cameroun
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De par leurs performances depuis le début de la CAN, les Egyptiens partiront avec la faveur des pronostics. Les Pharaons ont remporté tous leurs matches, battant notamment deux mondialistes, le Nigeria et le Cameroun. Ils ont inscrit dix buts pour seulement deux encaissés, soit la meilleure attaque et la meilleure défense.
Les Egyptiens présentent le groupe le plus homogène sans doute parce que composé d'éléments évoluant pour la plupart dans leur pays. Les Algériens, pour leur part, ont péniblement débuté le tournoi, s'inclinant contre toute attente devant le Malawi (0-3). Ils se sont repris par la suite pour dominer le Mali (1-0) avant de tenir l'Angola en échec (0-0).
Ils ont réalisé leur meilleure performance en demi-finale contre la Côte d'Ivoire, battue par 3 buts a 2. Les Fennecs sont donc montés progressivement en puissance et ont étalé devant les Eléphants de Côte Ivoire un collectif impressionnant avec à la baguette un Karim Ziani étincelant.
Cela sera-t-il suffisant face a l'Egypte? La réponse ce jeudi sur l'excellente pelouse du stade de Benguela.
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