Les experts de l’Agence régionale de développement (Ard) et les responsables du projet Omd (Objectifs du millénaire pour le développement) de la communauté rurale de Léona, localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale du Ndiambour étaient en conclave, mardi dernier, à l’hôtel de région pour étudier les conditions de mise en œuvre de ce programme.

Selon le directeur de l’Ard, Momar Lô, ce projet a été mis en place depuis près de six mois par le Pnud dans le département de Louga et dans dix pays africains. Il a pour objectif essentiel d’éradiquer la pauvreté et d’assurer l’égalité d’accès aux ressources et au bien-être.

Pour ces raisons, ce projet, qui est essentiellement financé par le Pnud à hauteur de 70%, l’État sénégalais, pour 20% et la population pour 10%, s’appuie sur cinq piliers majeurs. Il s’agit, notamment, de l’agriculture, de la santé, de l’assainissement, de l’éducation, des infrastructures et du pilier genre.

La mise en œuvre de ce projet, selon M. Lô, connaît un état d’avancement assez satisfaisant, puisque au-delà du recrutement qui est en train de se faire, il y a le découpage du territoire sous forme de zonage qui couvre les 106 villages de la communauté rurale de Léona.

Ce projet, a-t-il poursuivi, est d’une importance capitale pour la région, car c’est un projet-test qui vise à créer une nouvelle démarche entre les populations, l’État et les partenaires extérieurs. Puisqu’il s’agit aussi de voir comment générer de nouvelles méthodes de travail, traiter ces informations sur une base informatique accessible à l’échelle mondiale.

Pour cela, a-t-il précisé, il faut mener des études socio-économiques, avoir un plan de communication, un plan de travail dans le cadre de l’éducation et de la santé particulièrement, afin que les résultats obtenus puissent avoir des impacts réels, visibles et satisfaisants pour les populations qui en sont les bénéficiaires.

Ce séminaire était donc un atelier de mise à niveau des partenaires sur l’état d’avancement du programme, mais il a surtout permis de corriger certaines insuffisances constatées dans le système de gestion, de rechercher à optimiser les résultats de la recherche qui, en fait, ne sont pas bien capitalisés par les populations dans certaines localités.

L’atelier était conduit par son coordonnateur africain, Amadou Niang, établi au Mali, et le chef du projet à Louga, Omar Diouf.

L’Ard, bras technique des collectivités locales de la région, était représentée par son directeur, Momar Lô, et ses proches collaborateurs, notamment Fama Diop Touré et Madické Dieng.

MBAGNICK KHARACHI DIAGNE