Le Soleil (Dakar)

29 Août 2006 Publié sur le web le 29 Août 2006

Mbagnick Kharachi Diagne

Le consensus a enfin prévalu au sein de l'organisation régionale des éleveurs du Djolof et du Ndiambour qui ont tenu, mardi dernier, au centre culturel, une assemblée générale pour renouveler leurs instances de base.

Après deux assemblées générales qui ne leur ont pas permis de se départager, les éleveurs sont finalement parvenus, avant-hier, à mettre en place, dans un bel élan de mobilisation et de solidarité, un conseil d'administration de 21 membres et un bureau de 7 membres dirigé par Dioumorou Kâ de Keur Momar Sarr. Bien encadrés par deux huissiers de justice, notamment, Samba Laobé Diop et Mariama Sakiné, et les forces de l'ordre, les 42 délégués (sur 63) des Gallé Aynabé (Maisons des éleveurs) de Louga, Linguère et de Kébémer ont pu taire leurs querelles de tendance pour se retrouver autour de l'essentiel.



Ainsi, après 24 heures d'échanges, de discussion, de conciliabules, de dialogue et de concertation, les éleveurs se sont entendus pour plébisciter Dioumorou Kâ (actuel président de la communauté rurale de Keur Momar Sarr), qui remplace au poste de président de la maison régionale de « Gallé Aynabé » Kelli Sadio Kâ de Boulal. Le nouveau président de la maison des éleveurs, Dioumorou Kâ, sera assisté de Massata Ndiaye de Kébémer (1er adjoint), Ibrahima Khalil Sow de Linguère (2ème adjoint), Maham Kâ de Linguère (secrétaire général) et Aliou Mayé Sow de Kébémer (trésorier général). Les éleveurs envisagent de mettre en place incessamment des commissions qui travailleront sur l'environnement, l'hydraulique, les problèmes d'aliment de bétail, de production animale, de santé animale, de formation, de communication, de relations extérieures et de justice.

Le nouveau président, Dioumorou Kâ, a rendu grâces à Dieu en se réjouissant de cette élection qui s'est finalement déroulée dans de très bonnes conditions. Il a rendu un vibrant hommage à ses coll ègues éleveurs qui n'ont pas hésité à placer leur confiance en lui, en le portant à la tête de leur organisation régionale. Nos priorités, a-t-il enfin précisé, tournent autour de la nécessité de mettre en place les commissions et d'élaborer un plan d'action régional pour promouvoir l'élevage. Cela, conformément aux directives du chef de l'État, aux instructions du Premier ministre, à la politique du gouvernement, et contribuer ainsi, efficacement, au développement économique et social de la nation.