Les autorités académiques de Louga qui visaient un objectif de réussite au baccalauréat de 70 % ont fait part de leur satisfaction face au score de 68,64 % obtenu cette année contre 62,23 % en 2005.

L’inspecteur d’Académie, Baba Ousseynou Ly qui faisait, lundi à Louga, l’économie du rapport introductif sur la prochaine rentrée scolaire a relevé des « motifs de satisfaction concernant les résultats au baccalauréat qui s’approchent progressivement de l’objectif de 70 % ».

Le lycée Malick Sall a maintenu sa position de leader régional avec un taux de 83,5 % de réussite, loin devant le nouveau lycée de Darou Mouhty crédité d’un score de 35,5 %, a indiqué M. Ly.

En outre, au CFEE, la région a marqué un bond de 16 points en passant de 47,54 % en 2005 à 63,64 % de taux de réussite avec une pointe de 72,12 % à Kébémer, a dit l’inspecteur d’Académie, regrettant toutefois que les résultats du BFEM soient peu reluisants même si le score est allé de 28,5 % en 2005 à 31,97 % cette année.

Le rang correct occupé par la région au plan national cache toutefois beaucoup de contre-performances relatives aux seuils de maîtrise des disciplines fondamentales et aux taux de redoublement, a relevé M. Ly ajoutant que des efforts restent à faire pour promouvoir une réussite scolaire gagée sur un meilleur taux d’achèvement et une meilleure maîtrise des enseignements apprentissages.

La région qui ne souffre pas de déficit d’enseignants au niveau de l’élémentaire encore moins au moyen secondaire, a procédé à la formation du personnel de la petite enfance, de l’enseignement élémentaire, appuyé l’élaboration des fiches pédagogiques et du partage d’innovations et formé les chefs d’établissements en management, a indiqué l’inspecteur d’académie.

Cependant, il a regretté que le cooptage de maîtres (notamment en langue arabe) pour l’encadrement des stagiaires de l’EFI se pose avec acuité et que la gestion pédagogique ait été rendue difficile en début d’année par la démission de professeurs vacataires et le déficit d’infrastructures. L’exécution des tâches de fin d’année s’est faite dans un contexte de rétention de notes et de boycott des conseils de classes et des corrections de copies d’examens. Tout cela, selon lui, a négativement déteint sur l’objectif de respect du quantum horaire (800 heures/an).

Sur les 728 écoles élémentaires de la région, seules 75 ont une clôture et 52 sont électrifiées, a regretté l’inspecteur d’Académie soulignant l’importance de poursuivre la mobilisation sociale autour des objectifs de scolarisation en élaborant des plans d’action pour atteindre les objectifs planifiés de 23.700 enfants à recruter au CI.