Le processus de renouvellement des instances de la maison des éleveurs de Louga, « Gallé Aynabé », connaît un blocage. Ainsi, depuis bientôt un an, l’assemblée générale tarde à se tenir pour élire un nouveau bureau régional.

Démarré depuis 2004, le processus de renouvellement des instances de la Maison des éleveurs de Louga « Gallé Aynabé » tarde à s’achever. En effet, si toutes les trois fédérations départementales de Louga, Linguère et Kébémer ont déjà organisé leur assemblée générale de mise en place de bureaux exécutifs, l’instance régionale, elle, est loin de prendre le relais. À l’origine de ce statut quo, un blocage lié à des problèmes d’interprétation des textes et de procédures réglementaires concernant le mode d’élection du bureau. En effet, si pour certains membres, l’ossature qui doit constituer le corps électoral dudit bureau doit être composé de 61 délégués (21 par département), d’autres, par contre, soutiennent que seuls 21 délégués (7 par département) en sont les piliers fondamentaux. Une situation qui plonge l’organisation des éleveurs de Louga dans une confusion totale, créant du coup deux tendances décidées à prendre les rênes à n’importe quel prix. D’où l’urgence selon certains membres du bureau, qui tenaient un point de presse, de faire appel aux autorités compétentes pour débloquer la situation qui, selon d’autres, est purement politique et concernerait des responsables de l’Urd et du Pds. Selon le président, Kelly Sadio Kâ, il est temps que l’État, par le biais de ses services compétents, réagisse afin de rétablir l’ordre. Un cri du cœur lancé au lendemain d’une assemblée générale convoquée par le président de la commission environnement Dioumorou Kâ. Ce dernier, qui s’était proclamé candidat mandataire des 2/3 des délégués, s’est fait élire président régional de la Maison des éleveurs. «

Un acte illégal que nous considérons comme un coup de force », juge Kelly Sadio Kâ et les membres de l’ancien bureau selon qui « le nommé Dioumorou Kâ ne peut être élu président, encore moins considéré comme candidat ».

OUSMANE MBENGUE