La campagne agricole de cette année se déroule, globalement, de manière satisfaisante dans la région de Louga.

L’hivernage 2006 a été marquée, dans la région de Louga, par un déficit pluviométrique dans le département de Linguère, relativement à la précédente saison.

L’hivernage 2006 tire progressivement vers la fin. L’humidité qui caractérise cette période commence à laisser place à la chaleur avec la fin des pluies qui s’annonce incessamment. Globalement pour la région de Louga on aura noté un déficit pluviométrique important comparé à l’année dernière. Un déficit allant de moins 272,2 mm à Dahra à moins 1,2 mm à Coki et qui s’est creusé davantage dans presque toutes les stations de la région sauf Mbédiène, Sakal et Ndande qui présentent des écarts respectifs de 5,9 mm, 56,8 mm et 32 mm. Malgré cette situation aucun stress hydrique n’a été constaté et les cultures poursuivent normalement leur cycle.

C’est ainsi explique le Directeur régional du développement rural Babacar Diop, les inquiétudes des producteurs nées de la faiblesse des quantités d’eau tombées se sont progressivement dissipées avec ce comportement normal des cultures. En effet Selon les services de la Direction régionale du développement rural (Drdr) si par comparaison à l’année passée, cette année le volume de pluies tombées dans la région est beaucoup moins important, la répartition quant à elle à é été très bonne dans le temps et dans l’espace. A en croire le Directeur Babacar Diop l’hivernage a été précoce cette année dans les départements de Louga et de Kébémer qui ont enregistré leurs premières pluies à la mi-juin contrairement au département de Linguère qui a reçu ses premières pluies un mois plus tard c’est-à-dire vers les 15 et 16 juillet derniers au moment oû à Louga et Kébemer on était à un taux de réalisation de 50% des semis pour le niébé. Les semis du mil quant à eux, différés, ont été mis à sec de préférence par les producteurs pour éviter une charge de travail. Ce qui laissait entrevoir un paysage contrasté entre le Ndiambour, le Guet et le Djolof. Sur le plan phytosanitaire les prospections menées dans le département de Linguère ont révélé une nette diminution du niveau d’infestation des cultures de l’arachide et du niébé. Même la zone endémique de Sagatta dans le département de Kébémer est épargnée par les parasites. Et les services de protection des végétaux malgré la faiblesse des moyens (déficit en carburant) ont vite et très bien fait d’agir avec 6520 ha de superficie traitée globalement jusque-là. Pour l’heure certaines spéculations sont déjà sur le marché c’est le cas surtout pour le niébé.

Les services de la Drdr travaillent actuellement sur les projections de rendement à obtenir.

OUSMANE MBENGUE