La délégation, conduite par la tête de liste Mme Ndèye Fatou Touré, en compagnie du coordonnateur du mouvement Moussa Ndiaye, originaire de Louga et deuxième sur la liste nationale, a effectué des visites de courtoisie aux chefs religieux avant de se retrouver pour un grand rassemblement au quartier « Montagne ». À l’occasion, Moussa Ndiaye, deuxième sur la liste nationale, a laissé entendre que « (son) mouvement entend s’appesantir sur un important programme d’aménagement équitable et équilibré du territoire national pour corriger les disparités entre Dakar et le reste du Sénégal ». Selon lui, les investissements, dans leur grande majorité, sont particulièrement concentrés à Dakar. « La première tentative de correction faite à Thiès s’est terminée par une nébuleuse crise politico-financière qui n’a encore rien révélé », a constaté Moussa Ndiaye. Il faut, a-t-il poursuivi, que l’Etat s’intéresse aux autres localités du pays qui sont pleines d’opportunités de développement. C’est pourquoi, le mouvement « Tekki » propose un programme de réaménagement correct autour de pôles régionaux de développement. Ainsi, les régions de Louga et Saint-Louis devraient être intégrées dans un pôle régional, avec comme dominantes la culture et le sport.

« Si nous considérons ce que ces deux régions ont produit dans ces domaines, on se rend compte qu’elles devraient accueillir des investissements importants en matière d’infrastructures culturelles et sportives dignes de ce nom », a souligné Moussa Ndiaye qui a pensé à « des stades olympiques, salles de spectacles, théâtres de verdure … Selon lui, ces initiatives pourraient contribuer à relever l’activité économique dans ces régions et, du coup, propulser le développement local. Dans cette même lancée, il a préconisé que « Louga, forte terre d’émigration, puisse mieux profiter de ses fils établis à l’étranger, en organisant leur retour et en leur faisant faire des investissements rentables ». Ici, a encore dit Moussa Ndiaye, nous avons constaté que les investissements visent les secteurs du bâtiment, du commerce, de l’importation de pièces détachées … Tous secteurs plombés par les difficultés. « Il faut renforcer les initiatives au niveau de l’informel, en relevant la formation, le niveau de financement et des équipements, mais aussi l’offre d’un avantage fiscal », a conclu Moussa Ndiaye dont l’intervention a été fortement appréciée par la tête de liste, Mme Ndèye Fatou Touré, qui s’est réjouie de « l’étape de Louga, un grand moment d’échanges avec les populations ».

Ousmane MBENGUE