Tel est en tout cas l’avis des représentantes du Collectif “Diálogo de Mujeres Afroperuanas”, (Dialogue des Femmes AfroPéruviennes) qui par le biais de l’Association Coordinadora Nacional de Radio (CNR), ont lancé un appel à l’exécutif pour que les conditions de vie des communautés afrodescendantes dans la zone de Ica, Pisco et Chincha (Ica) soient améliorées.

Cecilia Ramírez, représentante dudit collectif a affirmé que “si avant le tremblement de terre les conditions de vie des communautés afropéruviennes étaient précaires, cette situation s’est empirée suite au séisme, car elles ont presqu’été abandonnés”.

De son côté, Gloria Gonzales, également représentante du collectif s’est lamenté du fait qu’il “y ait des zones si proches de Lima et Ica qui n’ont même pas de pistes, ni de sentiers et encore moins de services de santé de base ou des centres médicaux”.

Les deux représentantes ont estimé que le gouvernement doit prendre en considération “toutes les populations marginalisées dans le processus de reconstruction (...) Nous ne disons pas que rien n’a été fait, mais simplemente que peu de choses ont été faites en un an et qu’on ne prête pas attention aux communautés afropéruviennes ”, a précisé Gonzales.

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga



Source : Coordinadora Nacional de Radio