La prise en charge sanitaire et la protection de l’enfant est un combat fort que mène l’Ong Plan-Louga. Pour atteindre ses objectifs, l’Ong mise sur une implication effective des facilitatrices communautaires, en vue d’un changement positif en faveur des enfants.

Dans l’arrondissement de Mbédiène (département de Louga), une centaine de femmes volontaires et facilitatrices communautaires viennent de recevoir des mains des autorités administratives et responsables de Plan-Louga, leur attestation de fin de formation sur le développement psychomoteur, la santé et la protection de l’enfant. La cérémonie, qui s’est déroulée dans le village de Nguidilé, a permis aux responsables de l’Ong de dire tout l’espoir qu’ils portent sur les récipiendaires dans la prise en charge socio-sanitaire et la protection de l’enfant.

Il s’agit, selon le coordonnateur Mouhamadou Lamine Bop, d’un important projet-test lancé depuis deux ans par Plan et qui vise à prendre en compte les technologies provenant de l’Occident dans nos us et coutumes, dans la prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans. Dans la région de Louga, l’arrondissement de Mbédiène a été choisi comme zone-test, du fait de la faiblesse du taux de scolarisation et de la prise en charge des enfants en matière de santé.

Même si la situation n’est pas trop déplorable, les conditions doivent permettre de prendre en compte le maximum d’enfants dans une zone dominée par l’enseignement coranique.

Dans le cadre de ce nouveau projet, il s’est agi, dans un premier temps, de recenser un échantillon de cinquante villages dans les quatre Communautés rurales de l’arrondissement de Mbédiène. Des mères volontaires et facilitatrices sont choisies pour assurer un réel encadrement des enfants âgés de 0 à 3 ans, aussi bien sur le plan du développement psychomoteur qu’en matière de santé, d’éducation que de protection de l’enfant.

Ces facilitations, qui ont été formées, auront également comme mission de mener un travail de sensibilisation auprès des populations, notamment les parents et plus précisément les mères pour les amener à être davantage conscientes de la situation des enfants. Lesquels ont le droit d’être éduqués, soignés et protégés contre tout mal qui les entoure et dont ils ne sont pas conscients.

Un combat engagé depuis des années par Plan-Louga, qui compte beaucoup sur l’engagement et la détermination de ces volontaires facilitatrices qui vont désormais infiltrer la communauté pour prêcher la bonne parole, en vue d’un changement de comportement positif en faveur des enfants.

OUSMANE MBENGUE