L’appui a été remis à la présidente des femmes, Mme Awa Ndiaye. Les femmes de Louga pourront, à travers cet appui, travailler pendant deux années avant de procéder aux remboursements. Le geste entre dans le cadre de la promotion des femmes et du programme d’émancipation globale pour favoriser leur insertion socio—économique. « Nous avons l’obligation de renforcer la souveraineté économique des femmes en mettant en place des mécanismes de création de richesses pour les accompagner », a déclaré Mme Aïda Mbodj. L’appui en nature est constitué de quatre moulins à mil diesel, de trois décortiqueuses de riz, de trois tentes, d’un réfrigérateur pour le siège des femmes et d’un lot de matériel de cuisine. « Tout cela devrait servir d’outils de création de revenus », a ajouté Aïda Mbodj. Elle a aussi promis aux femmes deux camions neufs d’une capacité de 3,5 tonnes.

Face à un tel geste, les femmes n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction. Selon Mme Awa Ndiaye qui est à la tête d’un réseau de 150 groupements de femmes, elles ont l’esprit d’initiative et veulent toujours faire quelque chose. « Les associations féminines ont pu trouver un cadre unitaire pour établir une synergie qui leur permet d’avoir un seul programme pour toutes les associations de la région », a encore fait savoir Aïda Mbodj. Cette situation a beaucoup poussé les autorités gouvernementales à soutenir les femmes dans le cadre du programme d’allègement des travaux et de crédit.

Par ailleurs, Mme Aïda Mbodj a révélé que dans le cadre de l’entreprenariat féminin, une unité industrielle d’un coût compris entre 100 et 200 millions de francs Cfa pourrait être implantée à Louga. Elle va véritablement contribuer à la création de richesses dans l’espace familial. « Ce qui offrirait des opportunités d’emplois aussi bien aux jeunes qu’aux femmes ayant refusé l’exode pour rester dans leurs localités et faire fonctionner les foyers », a conclu Mme Aïda Mbodj.

CHEIKH MALICK COLY