‘’S’il est vrai que l’enseignement arabe a connu des progrès, la situation des élèves et enseignants arabisants n’a pas trop évolué et mérite une attention particulière de la part des autorités’’, a indiqué le secrétaire administratif chargé des relations extérieures du MJEEL, Alioune Kébé.

‘’Les élèves arabisants, qui ont des difficultés pour poursuivre leurs études après le baccalauréat, sont également confrontés à un problème d’équivalence entre les diplômes délivrés par les différentes écoles’’, a indiqué M. Kébé.

Par ailleurs, le secrétaire administratif de ce mouvement qui revendique 775 membres issus de 9 écoles arabes et franco-arabes de la commune, a souhaité, au nom de ses camarades, la valorisation et l’homologation de leurs diplômes.

En outre, les arabisants ont regretté leur ‘’oubli’’ dans certaines institutions de l’Etat comme le Conseil de la République et dénoncé que toutes les demandes d’audience avec le ministre de la Jeunesse ‘’soient restées sans réaction’’.

Pour cela, les membres du MJEEL, crée en 2004, ont sollicité une rencontre avec le président de la République pour un meilleur examen de leurs ‘’doléances légitimes’’.

Alioune Kébé et ses camarades s’affairent actuellement autour de leur week-end culturel qui s’ouvre ce vendredi avec un match de football, des concours culturels. Le programme sera bouclé, samedi, par une conférence animée par Oustaz Macktar Fall sur le thème : ‘’les apects positifs et négatifs de la communication’’.

SEN ACTU